Le poisson d’avril – je le précise car certains ; un peu dans une démarche d’oubli de priorité à droite, de céder-le-passage, de stop et autres signalétiques de fin d’article ; sont tombés dans le panneau. Évidement quand on ne lit que le titre.. – la blague du 1er avril donc, aura eu plus d’audience en à peine une journée que Des Rêves en pointillés depuis sa création en septembre.. ..comme quoi Rémi Gaillard est un grand philosophe de notre époque.
J’ose espérer que les lecteurs de mon billet en tireront tout de même quelque chose et comprendront toute la désillusion, la droiture et la détermination qu’implique la capacité à tenir de tels propos dans le cadre d’une « farce ».
C’est un peu par hasard si ce blog est né.
A l’origine il n’y avait que cette idée de faire une petite blague en deux lignes sur les réseaux sociaux entre deux publications militantes post-Municipales et puis les mots ont coulé entre mes mains et voilà un billet pour agiter un peu le microcosme militant. Nombreux sont ceux qui n’eurent pas à lire davantage que le titre avant de caler leurs smileys autour d’un commentaire d’amusement..si ce n’est de découragement..
Avant la publication il était difficile d’imaginer clairement la réception et, aux vues de la multitude de partages et de commentaires positifs, j’estime que celle-ci fut bien meilleure que ce que j’ai pu envisager. Bien sûr il y a des grincheux ou tout simplement des personnes qui n’aiment pas la méthode – c’est le jeu du poisson d’avril – mais je note ces camarades qui donnent des médailles d’humour noir ou qui parlent de pamphlet efficacement à charge contre le PS.
L’idée première
Je l’avoue, c’était d’utiliser le prétexte du 1er Avril pour délivrer un message fort et pointer du doigt les vérités qui font mal. Pour cela rien ne m’a semblé plus efficace que de me placer dans la peau d’un salaud opportuniste, nourri tant de nihilisme que de ce qu’il y a de plus sale dans la #trahison. Je n’ai pas la prétention de réécrire un certain essai d’ontologie phénoménologique, il me faudra déjà le lire, mais l’idée est là et personne ne doit rester Étranger aux blessures du réel.
Ce blog continuera donc à être porteur d’autres billets dans la lignée du premier, la surprise sera bien sûr moins grande – car il sera difficile d’annoncer chaque fois une nouvelle prétendue défection – mais l’exigence restera la même : effectuer un travail d’analyse engagé et à contre courant des simplifications ambiantes portées par les grands médias.
C’est notre devoir à tous, ne pas céder à la lâcheté, être droit, toujours combattre les salauds et être courageux, parce que « le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » !
INSOUMIS.ES, AVEC DU COURAGE ! 
Une réflexion sur “Place au réel..”